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Festival Nuits Carrées 2020 - Antibes
26 - 28 juin 2020 à Antibes
Antibes Fort Carré
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AFTERMOVIE #NC2K18

Publié le mercredi 5 septembre 2018
Actualité

Diffusion à partir du jeudi 6 septembre à 18h!

Infos

Infos

Publié le samedi 1 septembre 2018
Actualité

En septembre 2018 Label Note lance, en partenariat avec la Ville d'Antibes, UN DISPOSITIF DE RÉSIDENCE ET D'ACCOMPAGNEMENT ANNUEL au profit de la structuration des artistes et formations du territoire.

▪️Nous ouvrons les portes d’une infrastructure de 100m2 destinée à l’accueil de 10 artistes ou formations musicales souhaitant s’inscrire dans un processus de création et d’accompagnement en s’appuyant sur de nombreuses ressources professionnelles.

▪️Répétitions, Accompagnement, Structuration, Résidences, Tables Rondes et Stages Thématiques constituent la colonne vertébrale de cette nouvelle structure au service du développement des projets artistiques.

▪️50M2 D'ESPACE DE RÉPÉTITIONS ÉQUIPÉS POUVANT ACCUEILLIR LES RÉSIDENTS DANS DES CONDITIONS DE TRAVAIL OPTIMALES & 50M2 DE LOCAUX ADMINISTRATIFS

UNE PEPINIÈRE MUSICALE MADE IN NUITS CARRÉES !!!

Informations, tarifs et inscriptions : laure@nuitscarrees.com Seulement 10 places disponible pour la saison 2018-2019

Découvertes

Découvertes

Publié le dimanche 18 mars 2018
Actualité

Découvertes Nuits Carrées Rock & Alternatives

Après un énorme week-end d'auditions live à l'Altherax (Nice), SATSUMA, FROM DISMAY et SMOKEHEAD se produiront sur la prestigieuse scène du Théâtre Anthéa à Antibes avec le groupe SVART CROWN. Dernière étape du dispositif avant l'explosion d'un de nos 3 finalistes sur la scène du Festival Nuits Carrées le 30 juin aux côté de SOULFLY, EMMURE, PERTURBATOR, IGORRR et DOPE D.O.D!

Premiers noms / Premiers Pass

Premiers noms / Premiers Pass

Publié le vendredi 1 décembre 2017
Actualité

Ils sont là! PLEYMO, ROMEO ELVIS et PERTURBATOR posent les bases de la 12ème édition des Nuits Carrées! PASS 3 soirs à 40€ fdl. inclus dispos jusqu'au 01/01/18 exclusivement sur nuitscarrees.com!!!

Annonces Programmation

Annonces Programmation

Publié le jeudi 2 mars 2017
Actualité

L’annonce de la programmation change de rythme et ce sont les trois clôtures du festival qui sont dévoilées.

Trois artistes qui fermeront chaque soir dans trois univers aussi grandioses que différents avec French 79 le 29 juin, Pone live le 30 juin et enfin le phénomène Carpenter Brut le 1er juillet.

Pass Premiers Noms

Pass Premiers Noms

Publié le jeudi 9 février 2017
Actualité

1 premier nom pour chaque soirée / 1 premier pass en édition limitée.

Après Trust et Gaël Faye c’est Frànçois & The Atlas Mountains qui rejoint la programmation des Nuits Carrées XI. Le quatuor viendra nous présenter son nouvel album « Solide Mirage » (3 mars 2017 / Domino) le 29 juin 2017 dans l’amphithéâtre du Fort Carré à Antibes.

A cette occasion les « Pass Premiers Noms » sont mis en vente pour un accès aux trois soirs de festival.

http://www.digitick.com/index-css5-lesnuitscarres-pg1.htm

D-Bangerz & Voxorama en découvertes printanières !

D-Bangerz & Voxorama en découvertes printanières !

Publié le vendredi 11 mars 2016
Actualité

Nées en 2012, les 4 Saisons de Découvertes Nuits Carrées ont pour objectif de valoriser le talent de groupes émergents. Eveiller la curiosité, interpeller, bousculer, proposer une alternative à un public en demande de découvertes musicales et artistiques : telle est la vocation de cette opération construite comme une véritable pépinière d’artistes.

Après avoir investi les médiathèques d’Antibes et de Villeneuve-Loubet, le dispositif s’apprête à faire escale pour la première fois à Valbonne, le 22 avril prochain. Une date printanière qui réunira 2 formations en développement : D-Bangerz & Voxorama.

Plus d’infos ici

4 premiers noms de prestige !

4 premiers noms de prestige !

Publié le jeudi 3 mars 2016
Actualité

A quatre petits mois de l’événement, les Nuits Carrées ont d’ores et déjà annoncé la venue de 4 formations qui marqueront à coup sûr cette 10e édition anniversaire : Oxmo Puccino, General Elektriks, Chinese Man et Breakbot Live !

Plus d’infos ici

Préventes & Pass “premiers noms”* disponibles ici

* nombre de pass limité.

Chinese Man : un retour attendu !

Chinese Man : un retour attendu !

Publié le jeudi 25 février 2016
Actualité

Ceux qui étaient présents s’en souviennent encore. C’était en 2009. Chinese Man avait littéralement retourné l’amphithéâtre du Fort Carré avec un show époustouflant qui a marqué les esprits et l’histoire du festival. Comme un symbole, ils seront de retour pour fêter nos 10 ans avec la manière, dans une formule qui réunira 2 DJ’s, 4 platines, et Youthstar, MC anglais ayant collaboré avec les plus grands producteurs drum & bass.

Plus d’infos ici

Préventes & Pass “premiers noms” disponibles ici

General Elektriks : décharge de groove !

General Elektriks : décharge de groove !

Publié le jeudi 18 février 2016
Actualité

Après Oxmo Puccino, c’est au tour de General Elektriks de rejoindre la programmation de la 10e édition du festival Nuits Carrées. Une décharge de groove qui fera forcément chavirer l’amphithéâtre du Fort Carré !

Plus d’infos ici

Préventes & Pass “premiers noms” disponibles ici

OXMO PUCCINO à Antibes le 23/06 !

OXMO PUCCINO à Antibes le 23/06 !

Publié le jeudi 11 février 2016
Actualité

Oxmo Puccino est le premier artiste à rejoindre la 10e programmation du festival.

Il sera sur la scène des Nuits Carrées à Antibes le 23 juin prochain avec son Live Band !

Plus d'infos ici

Préventes disponibles ici

Nos découvertes hivernales !

Nos découvertes hivernales !

Publié le mercredi 10 février 2016
Actualité

Nées en 2012, les « 4 Saisons de Découvertes Nuits Carrées » ont pour objectif de valoriser le talent de groupes émergents. Eveiller la curiosité, interpeller, bousculer, proposer une alternative à un public en demande de découvertes musicales et artistiques : telle est la vocation de cette opération construite comme une véritable pépinière d’artistes.

Pour la 4e année consécutive, le dispositif repart investir les différentes médiathèques de la communauté d’agglomération Sophia-Antipolis. La date hivernale de cette nouvelle saison réunira deux formations régionales en développement : Cosmic Zulu & Modern Electrics. Rendez-vous le 27/02 à la médiathèque Albert Camus d’Antibes.

Plus d'infos ici

L’automne des 4 Saisons de Découvertes Nuits Carrées

L’automne des 4 Saisons de Découvertes Nuits Carrées

Publié le mercredi 21 octobre 2015
Actualité

Nées en 2012, les 4 Saisons de Découvertes Nuits Carrées ont pour objectif de valoriser le talent de groupes émergents. Eveiller la curiosité, interpeller, bousculer, proposer une alternative à un public en demande de découvertes musicales et artistiques : telle est la vocation de cette opération construite comme une véritable pépinière d’artistes.

Après avoir investi les médiathèques d’Antibes et de Biot, le dispositif fera étape pour la seconde fois au sein du pôle culturel Auguste Escoffier de Villeneuve-Loubet, le 27/11 prochain. Une date automnale qui réunira 3 formations au potentiel certain, lesquelles se sont toutes faites remarquer par leur talent sur les scènes de la région PACA : HVN, Armelle Ita et Too Wise.

Concerts gratuits !

Plus d'infos ici.

// ATTENTION // SOIREE DU 03/07 COMPLETE

// ATTENTION // SOIREE DU 03/07 COMPLETE

Publié le vendredi 3 juillet 2015
Actualité

La soirée du 03/07 est désormais complète. Aucune place ne sera mise en vente sur place.

Des places restent disponibles pour la soirée du 04/07.

ANNULATION - Naive New Beaters remplace Misteur Valaire

ANNULATION - Naive New Beaters remplace Misteur Valaire

Publié le mercredi 22 avril 2015
Actualité

Suite à l'annulation de la tournée française de Misteur Valaire, nous sommes au regret de vous annoncer que le groupe ne se produira pas sur la scène des Nuits Carrées le 4 juillet, comme annoncé précédemment.

A triste nouvelle, bonne nouvelle, puisque c’est finalement la formation déjantée des Naive New Beaters qui fera parler la poudre ce soir-là, dans un show qui s’annonce littéralement explosif !

Plus d’infos ici

Génération(s) IAM

Génération(s) IAM

Publié le mercredi 18 février 2015
Actualité

Pour sa 9e édition, le festival des Nuits Carrées confie cette année sa carte blanche à l’un des groupes les plus emblématiques du hip hop français : IAM. Retour sur une formation qui a marqué plusieurs générations au fer rouge.

IAM n’est pas un groupe de rap comme les autres. A contrario de certaines formations hip hop hexagonales dont on peut sérieusement s’interroger sur les performances, tant artistiques que musicales, les Marseillais forcent le respect.

Vingt-cinq ans maintenant que ces artistes aux pseudonymes égyptiens investissent les scènes du monde entier. Tout commence dans le milieu des années 80 quand Philippe Fragione, alias « Chill », alias « Akhenaton », en voyage aux Etats-Unis, rencontre les principaux acteurs de la scène hip hop new-yorkaise. C’est le « déclic », les choses s’amorcent. De retour à Marseille, Akhenaton et Eric Mazel, alias DJ Kheops, fondent successivement Lively Crew, B-Boy Stance, puis IAM, avec l’arrivée de quatre nouveaux membres : Shurik’n, Imhotep, Freeman et Kephren.

Très vite, le succès est au rendez-vous. Le disque « Ombres et lumières » (1993) cartonne. Certains titres comme le fameux « Je danse le mia » se vendent comme des petits pains et squattent le Top 50. La France découvre le hip hop français et le groupe qui en deviendra son emblème. Elle ne le quittera plus. En 1997, leur album « L’Ecole du micro d’argent » se vend à plus d’un million d’exemplaires. Suivront les albums « Revoir un printemps » (2003), « Saison 5 » (2007), « Arts martiens » puis « …IAM » (2013).

En 1999, IAM débarque cagoulé sur la scène des « Victoires de la musique » pour chanter « Independenza ». Le groupe fait sensation : « On n’est pas des nationalistes, on revendique notre indépendance culturelle » lancera Akhenaton. Février 2015, même lieu, même endroit, IAM se distingue à nouveau et Akhenaton remporte le trophée de « Meilleur album de musiques urbaines » avec « Je suis en vie », comme un pied de nez à ceux qui les disent fatigués.
Qu’on se le dise : ces samouraïs de la rime ne sont pas prêts à lâcher leurs sabres microphoniques.

" Qu’on se le dise : ces samouraïs de la rime ne sont pas prêts à lâcher leurs sabres microphoniques. "

Je suis, vous êtes, nous sommes : IAM !
Plus qu’un simple groupe, IAM c’est une icône. Et pas seulement celle des jeunes. Presque trente ans de carrière à traverser les époques, ce n’est pas rien. Au fil des ans, le groupe s’est placé comme un observateur du monde qui nous entoure pour dépeindre ses visions sociétales parfois acerbes, toujours justes.

Au-delà des mots ciselés, portés par des flows et des productions sonores parfaitement maîtrisés, IAM fait partie de ces rares formations qui fédèrent, qui rassemblent, qui touchent toutes les strates de la société : jeunes ou moins jeunes, avocats d’affaires, chômeurs ou ouvriers, mélomanes avertis ou non.

Assister à un concert d’IAM, c’est observer côté à côte un quinquagénaire et un adolescent reprendre à pleine voix le couplet de « Petit frère », les poils hérissés par cette atmosphère électrique propre à chacun de leur live. IAM, c’est ce choc culturel, intergénérationnel. IAM, c’est eux. Mais IAM, c’est aussi vous, nous.

Depuis 9 ans maintenant, les Nuits Carrées ont à cœur de brasser les publics, de rassembler différentes générations autour des valeurs multiples que transmet la musique, les musiques. Difficile donc de trouver meilleure formation à qui confier cette année notre carte blanche. A l’aube des 10 ans du festival, ces moments-là marqueront sans aucun doute bons nombres d’esprits massés dans ce lieu magique qu’est l’amphithéâtre du Fort Carré. Et ça, ça nous rend heureux : on a hâte !

Matthieu Bescond

Crédit photo (c) Def Jam.

« Carte blanche » à IAM

Vendredi 03/07 : Akhenaton IAM Alive
Samedi 04/07 : DJ Kheops

Tarifs :
Sur place : 12 euros.
Préventes : 10 euros la soirée (frais de loc. inclus). Places limitées, uniquement sur le www.nuitscarrees.com.
A écoulement des stocks : 10 euros + frais de loc.
Gratuit pour les moins de 10 ans.

Benjamin Fincher, l'aventurier

Benjamin Fincher, l'aventurier

Publié le mardi 2 décembre 2014
Actualité

Avec son deuxième album « Kamishibai », Benjamin Fincher livre un projet étonnant où viennent s’entremêler une pluralité d’influences. Pop, électronique, folk, classique : on navigue entre des atmosphères bien distinctes, minutieusement arrangées, faites de longues montées aériennes et autres cassures rythmiques surprenantes. Un véritable dédale sonore qui renvoie irrémédiablement une pluie d’images à l’auditeur ; une vraie aventure à rebondissements, où l’on suit un fil conducteur qui maintient une certaine unité. Rencontre à l’issue du concert donné au pôle culturel Auguste Escoffier de Villeneuve-Loubet, le 28/11 dernier, dans le cadre des 4 Saisons de Découvertes Nuits Carrées.

Peux-tu revenir un peu à la source du projet, en 2006 ? Comment vois-tu l’évolution de ta musique jusqu’à maintenant ?
A l’origine, Benjamin Fincher était un groupe que j’ai créé avec deux amis à la batterie et à la guitare. J’écoutais beaucoup de musique pop/folk comme Elliott Smith ou Syd Matters. Ce sont des groupes qui m’ont vraiment beaucoup inspiré et m’ont donné envie de créer un projet. Je revenais d’un voyage d’un an au Canada pendant lequel j’ai écrit pas mal de chansons. Au contact de la langue, j’ai osé chanter en anglais. J’ai fait un concert là bas qui m’a donné envie de me lancer à mon retour en France. A l’époque, à Lyon, il y avait un label, une sorte de collectif avec plusieurs groupes qui s’entraidaient et qui m’ont poussé dans ce sens. Ca s’appelait Les Disques Puzzle, avec des formations comme Scalde, Sellar, ou Hannah. On a sorti un premier album en 2007. Ensuite Emma a rejoint le projet au violoncelle. Nous étions alors 5, avec également l’arrivée d’un bassiste. Pour des raisons professionnelles, Emma et moi sommes ensuite partis à Paris. Nous nous sommes alors retrouver à deux par la force des choses. Je me suis donc intéressé aux boites à rythmes, notamment pour remplacer la batterie. Le projet a évolué naturellement. En 2008, j’ai atterri à Nice, à nouveau pour un boulot, et j’ai enregistré plusieurs EP les années suivantes. J’écoute beaucoup de musiques dans des styles différents, mais je me suis progressivement tourné vers la pop électronique, avec des artistes comme Sufjan Stevens - même si j’aime moins ce qu’il fait maintenant - ou encore Caribou. Tous ces groupes m’ont donné envie d’aller vers la voie de l’électronique, tout en gardant un aspect acoustique. Je pense que « Kamishibai » est une bonne synthèse de tout ça.

" Le disque est construit avec une certaine narration, presque comme un film avec différentes scènes qui renvoient à des images "

Ton nouvel album s’intitule donc « Kamishibai », en référence au genre narratif illustré japonais. Pourquoi ce titre ? Quelle(s) histoire(s) as-tu voulu conter ?
J’ai une très mauvaise mémoire et je ne me souviens plus comment j’ai été amené à découvrir ce mot, ni à m’intéresser à cet art ancien japonais. Toujours est-il que dans la chanson titre « Kamishibai », où j’évoque au niveau du texte des émotions qui me traversent, on retrouve toujours la même basse en boucle, très répétitive. Quand je travaillais sur ce morceau, sur les arrangements, j’ai pensé que le socle en bois, le cadre dans lequel le conteur met ses images, pouvait correspondre, par analogie, à cette basse qui va se répéter. Je me suis alors demandé comment changer d’images dans ma musique, pour qu’il y ait une histoire qui évolue au fil des titres, comme dans le Kamishibai. J’ai réfléchi à beaucoup d’arrangements différents, avec des choses très acoustiques, avec du violoncelle, du chant, des guitares, et des atmosphères beaucoup plus riches à la fin. Le disque est donc construit avec une certaine narration, presque comme un film avec différentes scènes qui renvoient à des images. D’où le parallèle avec l’art japonais. Les artistes qui ont créé les clips videos et les photographies pour l’album se sont également approprié cette image de cadre. Clément Fessy, par exemple, a réalisé le clip « Go outside ». Il m’a tout de suite conseillé d’utiliser mon corps comme support, comme cadre, en utilisant la peinture pour pouvoir y incruster de la vidéo et des photos. Tout avait un sens, tout s’imbriquait.

Il y a un côté très onirique dans tes mélodies. On voyage irrémédiablement, on a des images plein la tête. Qu’est-ce qui t’intéresse dans ce genre d’atmosphères ?
Je n’ai pas trop de recul là-dessus. Il est évident que j’aime créer des ambiances sonores. C’est quelque chose que j’apprécie. Tant mieux si des images apparaissent à l’auditeur lorsqu’il ferme les yeux. C’est le but, surtout sur ce disque. On a cherché à ce qu’il y ait une cohérence dans l’album pour qu’il corresponde à un vrai voyage du début jusqu’à la fin. C’est pour cela qu’il y a des chansons très différentes. Si elles sont prises individuellement, cela peut interpeller l’auditeur qui n’est pas habitué à écouter ce genre de musique. Nous avions un petit peu peur de partir dans tous les sens, mais on a réussi à garder un fil conducteur, notamment grâce au concours de Benoit Bel avec qui on a réalisé l’album au Mikrokosm Studio à Lyon. Nous avons beaucoup échangé pour préparer l’enregistrement. J’avais maquetté toutes les chansons, et il m’a dit qu’il ne fallait surtout pas repartir à zéro pour ne pas perdre le côté lo-fi de ma musique. Nous avons donc décidé de garder beaucoup de pistes qui existaient déjà, pour ensuite leur apporter un côté plus orchestral et créer quelque chose d’hybride qui corresponde au sens du projet.

" On a cherché à ce qu’il y ait une cohérence dans l’album pour qu’il corresponde à un vrai voyage du début jusqu’à la fin "

Pop, electro, folk, classique, côté lo-fi ou plus orchestral : tu parviens à mélanger différents courants tout en subtilité. On sent un processus créatif particulièrement travaillé. Finalement, Benjamin Fincher, c’est un peu un aventurier, quelqu’un qui cherche, qui fouille ?
Oui, c’est quelque chose qui me correspond bien. Les disques sont assez différents depuis le début. Ce n’est pas du tout réfléchi. Je veux que ma musique soit quelque chose de sensuel et d’immédiat. Je ne réfléchis pas à ce que je fais. Ca vient tout seul. Si demain j’ai envie de faire du hip hop, je n’hésiterai pas une seconde. Ca vient au feeling.

Qu’est-ce que tu essaies de faire passer au travers de ta musique ?
J’espère et je pense transmettre des émotions très personnelles. Mais ce n’est pas toujours évident à percevoir. C’est aussi pour ça que je chante en anglais, pour ne pas que ce soit forcément compréhensible au premier abord. L’anglais que j’utilise est très imagé, et pas forcément compris de tous. L’objectif est que l’auditeur ressente des émotions différentes, les siennes. Au niveau des textes, je me rends compte qu’ils sont souvent liés à des voyages, à des angoisses, aux rêves. En fait, je ne réfléchis pas non plus. Quand j’écris des chansons, des mélodies me viennent, et je mets des mots dessus pour que ça sonne. Là encore, ça vient comme ça.

" Notre volonté est de proposer quelque chose d’autre sur scène, de surprendre le spectateur "

Sur scène, vous jouez en trio sans guitare ni batterie, j’imagine que c’est un parti pris ?
Tout à fait. C’est assez récent en fait. Avant, il y avait une guitare et une batterie, et puis on s’est rendu compte qu’on allait de toute façon vers quelque chose de plus électronique. Nous avons donc fait le pari de jouer sans pour se concentrer sur un son plus électronique, en réarrangeant parfois des chansons de manière radicalement différente que sur le disque. C’est notre volonté de proposer quelque chose d’autre sur scène, de surprendre le spectateur. Tout cela évolue, on aime bien changer beaucoup de choses. Peut être que dans deux mois, ces morceaux auront encore beaucoup évolué. C’est un chantier permanent.

Penses-tu utiliser un jour de la vidéo sur scène ?
Nous aimerions beaucoup. On a déjà fait des tests avec une vidéaste sur Nice, mais nous ne sommes pas encore satisfaits. On ne veut pas faire de la vidéo pour faire de la vidéo. Il faut que ça ait du sens. Nous avons donc des pistes, mais nous n’avons pas encore eu le temps d’aller au bout de ce processus.

Quel regard portes-tu sur les dispositifs de « découvertes » à l’image de celui des Nuits Carrées ?
Les Nuits Carrées ont une image très précise dans la région. C’est un festival très grand public, avec une exigence dans la programmation. Du coup, lorsque les spectateurs se rendent à ces concerts-découvertes, ils savent qu’ils peuvent faire confiance à la structure pour proposer un plateau de qualité. Pour nous, c’est aussi l’occasion de jouer dans des conditions professionnelles avec un bon accueil et une salle adéquate, à l’image de cette belle structure qu’est le pôle culturel Auguste Escoffier de Villeneuve-Loubet. On ne joue pas toujours dans des conditions comme ça.

Des projets pour la suite ?
Nous préparons une tournée au printemps dans toute la France. Et puis nous sommes présélectionnés pour les Inouis du Printemps de Bourges 2015. Nous participerons aux auditions régionales le 6 février au CMCL de Gap. Nous jouerons également en avril au festival Faveur de Printemps à Hyères.

Propos recueillis par Matthieu Bescond

Site Web : Benjamin Fincher

Crédit photo : Charles Siaux

Guillaume Perret & The Electric Epic

Guillaume Perret & The Electric Epic

Publié le mardi 2 décembre 2014
Actualité

Avec son nouvel album « Open me », sorti en septembre 2014, Guillaume Perret suscite un engouement unanime du public comme des médias. Le monde du jazz jubile, les scènes rock le réclament... Guillaume Perret réinvente le jazz métal : une déflagration qui emporte tout !

The Electric Epic est une formation de 4 musiciens de jazz et de rock progressif, réunie à l’initiative du saxophoniste Guillaume Perret. Assumant l’héritage du rock progressif des années 70, la musique d’Electric Epic est une fusion de jazz, de funk et de métal.

Une fusion résolument électrique et contemporaine, à l’image des nombreuses « machines » utilisées par Guillaume Perret. A la croisée de différentes esthétiques, le répertoire original de son nouvel album « Open me », sorti en septembre 2014, mêle thèmes ambitieux et improvisations endiablées, la musique est puissante, cosmopolite, subtile et séduisante !

Découvert il y a un an et demi, l’artiste affiche déjà une centaine de dates de tournée et de nombreux festivals au compteur : Printemps de Bourges, Art Rock, Jazz à Vienne, Take Five Europe (Molde International Jazz Festival, London Jazz Festival...), Jazz in Marciac, Chorus des Hauts-de-Seine, Nice Jazz Festival, Talent Adami, Nomination aux Victoires du jazz 2012 (Révélation), et bien d’autres événements !!

En concert le 30/01/2015 à l’espace Léonard de Vinci – Mandelieu La Napoule.

Renseignements : 04 92 97 49 65.

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